Hyeres Avenir

Stationner à Hyères : le témoignage d'un Hyérois

La première fois que j’ai voulu stationner en ville (j’étais pressé !), j’ai tourné durant un quart d’heure et, de rue en rue, j’ai fini par me retrouver a

50 m

de chez moi, malin non ? Je suis donc allé stationner dans mon garage. Je voulais gagner du temps et en définitive j’en avais perdu !

Il est vrai que je fais partie de ce faible pourcentage d’automobilistes respectueux du code de la route, ce qui n’est pas le cas de beaucoup, y compris de ceux qui devraient montrer le bon exemple (gendarmes, police, élus et employés municipaux…) qui, se sachant à l’abri de sanction, ne font aucun effort.

Stationner n’importe où, n’importe comment, sur les trottoirs, en double file, à contresens, toutes ces choses interdites, est un sport local peu ou pas sanctionnées.

Il existe bien des parcs de stationnement, trois exactement, mais ils sont payants et même lorsqu’ils sont gratuits, ce qui est le cas de celui du casino le samedi matin, il est loin de faire le plein.

Les utilisateurs auraient-ils peur ? Peur de quoi au fait ?

Donc les gens qui travaillent en ville ou les chalands vont stationner de plus en plus loin, engorgeant les rues périphériques au grand dam des résidants de ces quartiers qui pensent que leurs rues leur appartiennent et que stationner sur le trottoir devant sa porte c’est normal !.

La voiture est un élément indissociable de notre vie, il n’est pas question d’en faire un objet de réprobation. Elle fait vivre tellement de monde ! Mais son utilisation ne doit pas se faire au détriment des autres utilisateurs, chaque fois qu’une automobile stationne n’importe comment ce sont des dizaines d’autres utilisateurs qui sont gênés et un papillon sur le pare-brise n’a jamais supprimé

la gêne. Il

faut penser aux handicapés et aux mamans avec landau, inutile de transformer leur promenade en parcours du combattant.

Conclusion il faut faire fonctionner plus souvent la fourrière, afin d’enlever de l’idée des gens que à Hyères on peut tout se permettre et créer des places de stationnement gratuites et en surface. Le Baron Haussmann (1809-1891) n’est plus là pour agrandir nos rues, à moins d’une miraculeuse résurrection, il faut voir ailleurs.

D’autres solutions, moins définitives, peuvent être envisagées :

1. Chaque édifice public doit avoir suffisamment de places de stationnement pour son personnel et ses visiteurs, ce qui n’est malheureusement pas les cas. (Médiathèque, mairie, Police, trésor public, clinique Ste Marguerite ex-de l’espérance….

2. Réduire la largeur des trottoirs chaque fois que c’est possible. Un trottoir de quatre mètres avec des véhicules, des étalages, dés publicités, etc.… ne sert pas aux piétons.

3. Mise en sens unique les voies trop étroites pour accueillir deux sens de circulation et deux stationnement en ligne.

4. Généraliser le stationnement en épi chaque fois que possible.

5. Enlever systématiquement TOUS les véhicules en stationnement interdit, gênant ou à contresens.

6. Instaurer les zones bleues, mais là il faut surveiller pour qu’elles soient respectées.

7. En bref remettre la police dans la rue afin de dissuader ceux qui pensent qu’elle leur appartient exclusivement.

Cette liste n’est pas limitative, il faut faire fonctionner les imaginations, par exemple il existe des villes dans le monde où les véhicules fautifs sont tout simplement mis dans un parking payant et pour le récupérer le propriétaire aura a payer le P.V. plus le transport et plus le parking ce qui va l’encourager à aller directement au parking la prochaine fois.

En attendant et comme nous avons la chance d’habiter une ville aux dimensions humaines, alors, si vous avez un achat urgent et rapide à faire en centre ville, un conseil, oubliez votre voiture et marchez !

MARCHER c’est bon pour VOUS et c’est bon pour la PLANÈTE.

Stationnement gênant!!

Se rendre au centre-ville pour y faire ses courses ou faire simplement du lèche-vitrines, n'est toujours pas une mince affaire, à moins d'y habiter. Trouver une place de parking proche du centre ville relève du parcours du combattant du volant. Combien de temps faut-il tourner en rond avant de pouvoir se ranger ? Et parfois sans succés aucun, même aprés avoir fait trois fois le tour du quartier. Parkings trop chers et places de stationnement occupées toute la journée par les actifs ne laissent guère le choix aux clients potentiels des commerces du centre-ville. Conséquence de ces faits, la majeure partie des consommateurs se déplacent vers les centres commerciaux, ou font leurs recherches sur Internet alors que le centre-ville est naturellement un centre-commercial de plein air bien plus agréable durant les beaux jours que les grandes surfaces éclairées artificiellement.

Le débat est certes ancien à ce propos, mais des solutions existent certainement puisqu'elles ont été déjà mises en application dans d'autres cités. Comme par exemple la création de zones bleues à durée de stationnement limitée mais gratuite (utilisation d'un disque), parkings à bas tarifs et remboursables en cas d'achats effectués dans les commerces adjacents, abonnements intérréssants pour les actifs qui viennent travailler en ville. Voilà donc quelques idées qui mériteraient sans doute d'être étudiées, vu la stagnation de l'activité commerciale au centre-ville où la commune a tant investie pour embellir et rénover, mais où il est toujours aussi difficile de s'y rendre, sans se retrouver dans une situation de stationnement gênant. A moins que le chiffre d'affaire généré par les horodateurs soit plus important aux yeux de la commune que le chiffre d'affaire des commerces engendrant TVA, taxes professionelles et emplois, sans parler de l'ambiance d'un centre-ville dynamique et animée.

Route du sel, avec ou sans voitures?

A l'heure de la réouverture de la route du sel à la circulation automobile, le débat est ouvert comme chaque année sur ce fait, sans toutefois aboutir à une quelconque action concrète, notemment de la part des opposants à cette réouverture.

Un état des lieux s'impose donc sans doute :

- Il est indéniable d'admettre que d'une part cette liaison routière facilite l'accés à la partie occidentale de la presqu'île de Giens, reste à prouver si cela représente un gain de temps réel, ce qui ne semble pas évident, à moins de prendre des risques insensés pour le conducteur et pour les piétons. D'autre part, cet axe de circulation est aussi un moyen de désengorger la route de la Capte lors des grandes périodes de fréquentation de la presqu'île. Cela dit les bouchons sont aussi fréquents sur la route du sel que sur la route de la Capte, puisqu'ils correspondent à des retours de plage et aux retours de Porquerolles.

- Il est également évident de constater, au vue de l'engouement pour ce site quand il est fermé à la circulation, que la route du sel et l'ensemble du site allant de l'Almanarre à la Madrague constitue un des rares endroits de la commune où l'on peut se promener, faire du roller, se ballader en vélo, jouer au ballon, aller à la plage, faire du cerf-volant, courir, et toute autre activité de plein-air, sans pour autant se soucier d'une quelconque circulation automobile.

- Pour ce qui est de l'argumentaire touristique, on peut estimer que les parkings situés à chaque extrémité du tombolo suffiraient à accueillir les véhicules de ceux qui s'y rendraient l'été pour aller la plage. D'autant plus que les restaurants de plage n'y existent plus, en particulier celui qui se situait en plein milieu du tombolo.

En conclusion, il semble que la fermeture définitive de la route du sel à la circulation répond à plus d'arguments positifs pour le bien être public que le maintien de l'ouverture saisonnière. Si le bon sens devrait guider une décision à prendre sur ce sujet, il devrait sans doute tenir compte en priorité des besoins réels de la population permanente hyéroise, et proposer une résolution différente des problèmes des habitants de Giens ou des touristes qui n'y résident que quelques jours par an.