Voilà donc le temps des constats, après ce premier verdict rendu par les urnes dominicales, et à quelques heures de la désignation de la liste qui dirigera la commune d’Hyères pendant les 6 prochaines années.
Tout d'abord il est intéressant de remarquer que le sondage préélectoral était assez juste et précis. Du coup, au soir du 9 mars, tout le monde est bien à sa place.
Mais, encore une fois, le plus intéressant est de lire « entre les lignes ». Les lignes étant représentées cette fois, d’une part par les résultats par bureau de vote, et d’autre part par la méthodes de propagandes de certaines listes, plus proches de la diffamation et de la désinformation que du débat électoral que l’on est en droit d’espérer.
A la lumière des déclarations des uns et des autres avant le 1er tour, de celles parues dans la presse entre les deux tours et les lettres-tracts florissant gaiement dans nos boîtes aux lettres, alors que le printemps n’est pas encore arrivée - c’est dire qu’il n’y a plus de saisons même dans le monde politique - donc à la vue de tout cela, il est force de constater que certains candidats, particulièrement de divers droite – même s’ils préfèrent naviguer « sans étiquette » - confondent délibérément débat démocratique sur des programmes et diffamation personnelle à visée électorale.
Messieurs Politi et Roux, est-il vraiment si difficile pour vous de concevoir qu’il est possible de combattre un adversaire politique avec les mêmes armes qu’utilise celui-ci ? C’est-à-dire la critique du programme et non de la personne.
Oubliez-vous que derrière chaque candidat figurent une quarantaine de colistiers, que vous dénigrez par omission en ne vous attaquant qu’à la 1ère personne de la liste ? Ces hommes et ces femmes existent, autant que ceux de votre liste, d’ailleurs ces derniers sont-ils vraiment d’accord avec vos allégations et vos méthodes ?
Le candidat Jean-Pierre GIRAN vous fait-il donc tant peur, en tant que adversaire politique, que vous préférez des arguments de caniveau à des critiques de débat, pourtant si constructives dans le schéma démocratique proposé par le principe des élections ?
Imaginez-vous une seconde ce que pourraient penser de tels agissements les observateur d’un pays où le vote et la démocratie ne sont pas les éléments fondateurs de sa constitution, et où le prix à payer pour obtenir ce droit à souvent la couleur du sang des révolutionnaires ?
L’analyse par bureau de vote montre un net avantage à la liste de Jacques Politi qui emporte 25 bureaux de vote sur 43, contre 15 à la liste Giran et 6 à la liste Roux (tous sur Hyères Est pour ce dernier). La liste Politi remporte la majorité de ses succès au cœur de la cité alors que la liste Giran, tout en gagnant au Forum du Casino, au Park Hotel et en arrivant en deuxième position à l’Hôtel de Ville, avec seulement 18 voix de différence sur la liste Politi, remporte les bureaux représentant la périphérie de Hyères. Les îles, Giens, Costebelle, la Capte, l’Almanarre, le Port ont ainsi montrés leur ras-le-bol vis-à-vis d’une gestion de la ville « balakanisante », où le centre compte plus que les extérieurs de la commune. Or, Hyères reste une grande commune en superficie et son renom tient justement à ces quartiers qui lui donnent sa réputation nationale et internationale.
Certes 26% de Hyérois ont indiqué leur volonté de poursuivre la politique du passé, celle de l'immobilisme attentiste, incarnée par la liste du « dauphin » de Léopold Ritondale, contre laquelle nous nous érigeons depuis le début de l’existence de ce blog. 74% de Hyérois ont clairement indiqués qu’il s’agissait de changer d’époque et par là même de méthodes de gestion.
Alors, OUI, nous voterons dimanche pour celui qui, à nos yeux, incarne au mieux ce savant mélange entre une nouvelle vision de l’avenir et la meilleure capacité, aussi bien intellectuelle que politique, de gérer la commune au mieux des intérêts de ses habitants et de leurs descendants. Oui, nous voterons pour la liste de Jean-Pierre Giran, car il a su ne pas remplir les caniveaux de grossièretés et d’incivilités creusés par ses adversaires politiques, tout simplement en respectant les règles élémentaires de la démocratie.
Y.G.
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